On ne réagit pas tous pareil à l’alcool : en fonction de son sexe, de sa corpulence, de sa résistance et de son accoutumance, un être humain peut en ingérer des quantités différentes avant d’en ressentir les effets physiologiques.
Au fil des verres, on dérive normalement de la légère ivresse à des symptômes plus cliniques : perte d’équilibre, perte de conscience, coma éthylique, etc. Certains parviennent toutefois à boire des quantités d’alcool qui défient littéralement la médecine.
Le record du monde du taux d’alcoolémie revient à un voleur de moutons en Afrique du Sud, arrêté par la police au volant de sa camionnette avec 16 g d’alcool par litre de sang. Ce taux est le plus élevé jamais relevé pour un être humain, à plus forte raison lors d’un contrôle routier. Il est tellement élevé que certains remettent même en cause la véracité du relevé.
D’autres exemples confirment qu’il est possible d’atteindre de tels sommets. En 1995, un Polonais de Wroclaw a ainsi été contrôlé, lui aussi au volant, avec 14,8 g d’alcool dans le sang, ce fait de lui le détenteur d’un triste record européen en matière d’alcoolémie.
Alcoolémie : Un Avignonnais flashé à 11g d’alcool par litre de sang
En France, le record est attribué à un homme de 40 ans originaire d’Avignon, emmené aux urgences après avoir été victime d’une agression à la sortie d’un bar. Les médecins chargés de son cas ont eu la surprise de constater un taux d’alcool d’un niveau exceptionnel, fixé à 11 g par litre de sang. Une addictologue interrogée par la presse au moment des faits estimait alors qu’un tel taux correspondait à l’équivalent de trois ou quatre bouteilles d’alcool fort bues en quelques heures.
Jusqu’ici, la palme revenait à un automobiliste contrôlé à 9,76 g d’alcool dans le sang. La gendarmerie l’avait retrouvé inconscient dans sa voiture après qu’il ait perdu le contrôle et foncé dans un fossé. Ce taux record a logiquement fait l’objet d’une sanction pénale, en l’occurrence huit mois de prison dont un mois ferme, ainsi que trois ans de retrait de permis et une injonction de suivi médical.
Chez les femmes, le record échoit à une américaine de l’Oregon, ramassée par les forces de l’ordre en état de coma éthylique alors qu’elle était au volant de sa voiture. Elle présentait un taux d’alcool de l’ordre de 7,2 g par litre de sang.
Les médecins estiment généralement qu’un taux d’alcool de l’ordre de 4 à 5 g par litre de sang présente un risque mortel pour le sujet, tant les fonctions vitales sont perturbées. La plupart des êtres humains tombent heureusement en coma éthylique bien avant d’avoir pu ingérer de telles quantités d’alcool. Les buveurs endurcis dans le crime ou les adeptes du binge drinking qui boivent très rapidement de grands volumes peuvent cependant dépasser ces tristes plafonds, au péril de leur vie.
En France, la loi fixe à 0,5 g d’alcool par litre de sang le seuil au-delà duquel il est interdit de conduire. Ce taux correspond à environ deux verres d’alcool.
Après l’alcool, on passe au tabac avec des solutions pour arrêter de fumer facilement !