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Salut nazi : des origines plus anciens que le régime d’Hitler

Le salut nazi se traduit par le bras droit levé et tendu en guise de salutation. Cette forme de salutation existe depuis le temps des royaumes et anciens empires et s’est perpétrée jusqu’à un passé récent. Pourtant, selon la croyance commune, il serait le patrimoine du régime nazi d’Adolf Hitler. Cette opinion se justifie par sa forte popularité du temps du nazisme allemand, régime pendant lequel il a connu son apogée. Il est important de remonter l’histoire afin de lever le voile sur l’origine réelle du salut nazi.

Spéculations sur la réelle origine du salut nazi

La vraie origine du salut nazi paraît peu conventionnelle. Cependant, des témoignages historiques essaient de l’expliquer.

Selon des faits historiques, il corrobore le ralliement du fascisme italien. C’est après ce fait social qu’il aurait été imité par le parti national socialiste d’Adolf Hitler.

Mais le salut nazi existerait en réalité depuis l’Antiquité où il avait pour objectif premier de faire acte d’allégeance à de hauts dignitaires, de rappeler les convictions et les valeurs de la cité. On le retrouve notamment sous le règne de l’Empire romain. En effet, il figure sur un tableau peint, le Serment des Horaces de David en 1784, représenté par trois frères qui, bras levés vers leur Père, jurent leur dévotion à la protection de Rome.

Il aurait ensuite été adopté par Pierre Coubertin pour représenter le salut olympique durant les Jeux d’Anvers de Belgique en 1920. C’est ce jour qu’il s’est fait connaître sous le nom de salut de Joinville, car il a été adopté par le groupe sportif du bataillon français. Il fut délaissé après la Seconde Guerre Mondiale afin d’éviter toute confusion avec le mouvement nazi.

Parallèlement, selon d’autres informations, le salut nazi prendrait son origine aux États-Unis. En effet, le pasteur baptiste Francis Bellamy aurait rédigé à titre d’hymne traditionnel le Serment d’allégeance au drapeau américain. Le contenu de ce serment était le suivant :

« Je jure allégeance à mon drapeau et à la République qu’il représente : une nation indivisible avec la liberté et la justice pour tous ».

La tâche fut assignée aux écoliers le 12 octobre 1892 de le réciter en l’honneur du 400ème anniversaire de la découverte des Amériques par l’illustre Christophe Colomb. Ils le firent le bras levé ! Ainsi, cet évènement a attribué à cette révérence le salut de Bellamy. Il fut ensuite modifié pendant la guerre en 1942 par le Président Roosevelt. Le main droite posée sur le coeur remplaça le bras droit levé.

Et pour aller plus loin, vous saviez que la croix gammée n’est pas nazie ?