groupe sanguin rare

Votre groupe sanguin est-il rare ?

Saviez-vous qu’il existait des groupes sanguins plus rares que d’autres ? Chaque être humain appartient à un groupe sanguin particulier, et le fait de savoir si l’on est O, A, B ou AB va dépendre des informations transmises par ses parents au niveau génétique. Mais au fait, comment fonctionne le système des groupes sanguins ?

A, B, AB et O : comprendre les groupes sanguins

Le premier élément qui définit le groupe sanguin d’une personne est la présence ou non dans son sang de deux antigènes, appelés A et B. Un second critère rentre ensuite en ligne de compte : la présence ou l’absence d’un anticorps chargé d’attaquer l’un de ces deux antigènes.

Sur la base de ces deux indicateurs, on qualifie le groupe sanguin de la personne. Celui qui n’a aucun de ces deux antigènes et les deux anticorps anti-A et anti-B, sera rangé dans le groupe O. Une personne qui a les deux antigènes A et B mais n’a aucun des deux anticorps sera quant à elle classée dans le groupe AB. Enfin, le groupe A réunit les gens qui ont l’antigène A et l’anticorps anti-B. À l’inverse, le groupe B dispose de l’antigène B et d’anticorps anti-A.

Ce mode de fonctionnement explique pourquoi on qualifie le groupe O de donneur universel : le sang ne contient aucun anticorps susceptible d’essayer de détruire l’un des deux anticorps anti-A ou anti-B. Le groupe AB est quant à lui receveur universel : puisqu’il n’a aucun des deux anticorps concerné, il accepte sans problème les antigènes A ou B.

Le rhésus : – ou +, encore une histoire d’antigène

Arrive ensuite la question du rhésus, qui fait qu’on range les gens en – ou en +. Celui-ci tient simplement à la présence d’un autre antigène baptisé D. Quand il est présent, la personne est dite rhésus positif (+). S’il est absent, on parle de rhésus négatif (-). Au final, on distingue donc huit groupes sanguins : A+, A-, B+, B-, AB+, AB-, O+ et O-. Reste à savoir lequel est le plus rare.

AB rhésus – : le groupe sanguin le plus rare

Une étude réalisée au niveau français s’est intéressée à la représentation de chacun de ces groupes sanguins dans la population. Elle est arrivée à la conclusion que les groupes A+ et O+ sont les plus fréquents, avec respectivement 38% et 36% de l’éventail des personnes envisagées dans le cadre de l’étude. Loin derrière se placent les groupes B+, A- et O- à 8, 7 et 6%. Enfin, ce sont les groupes AB+, B- et surtout AB- qui ferment la marche avec 3, 2 et moins de 1% de la population.

Le groupe sanguin est essentiel quand il est question de transfusion ou de don du sang, dans la mesure où il est le premier élément qui va permettre de juger de la compatibilité entre un donneur et un receveur. Il n’entraîne sinon aucune différence particulière sur le plan physiologique.