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Britney Spears sous tutelle : Tout savoir de cette histoire qui détruit la chanteuse ?

Depuis maintenant plusieurs mois, les plaintes de Britney Spears contre son père, James Spears, sont sujettes à de nombreuses controverses. Ce dernier qui avait, depuis treize années, les pleins pouvoirs sur sa fille, voit la fin de son règne s’approcher à grande vitesse. En effet, suite à des témoignages de la chanteuse qui, à plusieurs reprises, a manifesté ses tourments concernant l’emprise de son père sur sa vie, l’affaire prend enfin un tournant décisif. Pourquoi cette tutelle dure-t-elle depuis tant d’années et quelles conséquences a-t-elle sur la vie de la jeune femme ? Ce sont des questions que grand nombre d’entre vous se posent, alors, revenons aujourd’hui sur les points essentiels de cette affaire.

Pourquoi Britney Spears est-elle sous tutelle ?

Pour commencer, il nous faudra retourner 13 années en arrière pour arriver en 2008. Cette année a été marquée pour Britney Spears par le succès fulgurant de ses albums Baby one more time et Oops I did It again. Cependant, son triomphe a été accompagné, pour la jeune femme, de certains tourments qui témoignaient d’une certaine détresse psychologique. La chanteuse se voit alors admise, à deux reprises, en hôpital psychiatrique. C’est après sa deuxième hospitalisation qu’une juge de Los Angeles décide de la placer sous la tutelle de son père dans le but de garantir sa sécurité.

Quand une personne est placée sous la tutelle de quelqu’un, cela signifie que ce dernier peut la représenter dans les actes de la vie civile et cette mesure judiciaire a pour visée de protéger une personne majeure ainsi que son patrimoine. Il semble alors normal que la chanteuse, ne réussissant pas à se sortir de cette situation alarmante, soit prise en charge dans le but de soulager ses maux.

Cependant, en octobre 2008, Britney Spears se voit passer d’une période de contrôle temporaire à une tutelle de durée indéterminée pour cause de “complexité des entités financières et commerciales”. Cette tutelle qui avait pour objectif d’éloigner la chanteuse d’un environnement toxique pour qu’elle puisse se soigner, se voit prendre une autre teinte. En effet, cette dernière, qui semblait appropriée à ce moment-là, perd de son sens au fur et à mesure que le temps passe et que la jeune femme se rétablit. L’homme qui semble frappé par une étrange obsession envers sa fille, profite de cette situation pour prendre le contrôle de sa vie.

Une autorité abusive

James Spears impose à sa fille un mode de vie qui la rend incapable d’elle-même. La pauvre jeune femme se voit littéralement transformée en machine à sous. Le père prend le rôle du régisseur de la fortune de Britney qui atteint des sommes proches des 60 millions de dollars, tandis que la jeune femme n’a eu le droit qu’à 2000 dollars par semaine. Dans l’un de ses ouvrages sur la chanteuse, l’auteur Joachim Ohnona explique « qu’elle a le statut juridique d’un enfant de 8 ans”, des mots qui en disent long sur sa situation.

Tel un dictateur, James contrôle sa fille jusqu’à ses moindres faits et gestes. Le père ayant obtenu les pleins pouvoirs, Britney ne pouvait faire, penser, ou dire quelque chose sans avoir eu, au préalable, son autorisation. Or se soumettre à une autorité tyrannique est la définition même de l’esclavage, mot que la chanteuse utilise d’ailleurs pour définir sa relation avec son père.

Du choix du petit ami à l’autorisation d’avoir ou non des enfants, les interdictions qu’elle se voit imposer sont multiples et toute erreur de sa part aboutissait sur de lourdes conséquences. La relation biaisée qui s’est installée entre le père et la fille n’a fait qu’augmenter l’aversion de Britney envers ce dernier. Sous les menaces paternelles, la peur grandit chaque jour dans le cœur de la chanteuse et l’effroi de se voir retirer la garde de ses enfants l’oblige à agir avec précaution.

Heureusement, ses admirateurs sont là pour la soutenir. Le 11 février 2021, lors d’une audience, les fans, étant venus supporter leur idole, voient leur mouvement de libération prendre de l’ampleur. Le #FreeBritney se diffusant en masse, le soutien à la cause devient mondial. Le verdict de cette audience fut une victoire pour Britney et ses fans puisque J. Spears voit sa demande d’opposition à partager la gestion de la tutelle de sa fille avec la société de conseil Bessemer Trust Co se faire refuser. Nombreux sont alors ceux qui sont touchés par cette affaire, comme cette avocate spécialisée dans le droit de la tutelle, Lisa McCarley, qui à la fin de l’audience déclare: “Ils l’ont déchue de tous ses droits”.

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Le procès

Revoyons ensemble quelques dates-clefs pour comprendre le déroulement de l’affaire :

  • 11 février 2021 : le mouvement de libération prend de l’ampleur.
  • 5 avril 2021 : sortie du documentaire Framing Britney Spears sur Amazon Prime.
  • 23 juin 2021 : audience au tribunal de Los Angeles.
  • 7 juillet 2021 : le manager de Britney annonce la démission de la chanteuse ainsi que sa mise en retrait temporaire.
  • 18 juillet 2021 : Britney exprime sa colère sur Instagram en postant un ultimatum contre sa tutelle.
  • 31 août 2021 : James Spears réclame 2 millions de dollars à sa fille pour se retirer de l’affaire, dont 1,4 million seulement pour les frais d’avocat.
  • 7 septembre 2021 : James Spears dit : « [ma fille] est en droit de demander au tribunal de sérieusement examiner si cette mesure de tutelle est toujours nécessaire».
  • 29 septembre 2021 : à ce jour est prévue une nouvelle audience.

Nous sommes nombreux à nous demander quel sera le verdict de cette affaire. Comment s’en sortira le sexagénaire ? Comme vous avez pu le constater, le déroulement du procès est particulièrement complexe. Cela est dû à la manière dont les textes de loi encadrent la mise sous tutelle et le statut des deux partis. Ce dont on est sûr, c’est que Britney ne lâchera rien tant qu’elle n’est pas totalement émancipée de la tutelle de son père. De son côté, James dit vouloir préparer, avec la cour et le nouvel avocat de sa fille, une transition douce vers un nouveau tuteur. Avec cette déclaration, on en conclut que l’affaire est loin d’être terminée…